Qu’est ce que le crowdfunding ? Faut-il y investir ?

Qu’est ce que le crowdfunding ? Ou financement participatif ?

Le crowdfunding est la contraction de « crowd » (la foule) et de « funding » (financement), cela signifie donc le financement par la foule.

C’est un mécanisme qui permet de collecter des fonds, généralement de petits montants, auprès d’un public très large. Le crowdfunding est souvent lié à des projets facilement compréhensibles par le grand public : financement de l’album musical d’un artiste, d’un film, d’un projet innovant etc.
Le crowdfunding s’est démocratisé ces dernières année avec l’apparition de nombreuses plateformes internet : My Major Company pour les musiciens, KickStarter pour les entrepreneurs etc.
Le crowdfunding diffère des méthodes de financement traditionnelle et intègre souvent une dimension affective, le public veut aider financièrement un artiste ou une idée et n’attend pas toujours un retour sur investissement.

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Retour d’expérience sur le CFA (Chartered Financial Analyst)

Le CFA (Chartered Financial Analyst) est une certification de finance reconnue mondialement et délivrée par l’Institut CFA.
Il se compose de 3 niveaux. Pour obtenir un niveau il faut réussir l’examen correspondant avec plus de 70% de bonnes réponses.

Le CFA est particulièrement orienté vers l’analyse financière mais les sujets abordés sont assez variés et touchent la finance en général.

Le contenu du CFA (Chartered Financial Analyst)

Les sujets du CFA sont :

  • L’éthique et les standards professionnels (Ethical and Professional Standards)
  • Méthodes de calcul quantitatives (Quantitative Methods)
  • Economie (Economics)
  • Information et analyse financière (Financial Reporting and Analysis)
  • Finance d’entreprise (Corporate Finance)
  • Gestion de portefeuille (Portfolio Management)
  • Investissements en actions (Equity Investments)
  • Investissements à taux fixe (Fixed Income)
  • Produits dérivés (Derivatives)
  • Investissements alternatifs (Alternative Investments)

Le fonctionnement des Options – Les produits financiers

Une option est instrument financier qui fait partie de la famille des produits dérivés.

C’est un contrat entre un acheteur et un vendeur qui donne à l’acheteur de l’option le droit et non l’obligation d’acheter (Call) ou de vendre (Put) un actif sous-jacent (ex : une action) à un prix fixé à l’avance (strike), à une date donnée ou pendant une période définie à l’avance.
Un Call est une option d’achat qui donne donc la possibilité d’acheter un actif dans le futur à un prix convenu à l’avance.
Un Put est une option de vente qui donne donc la possibilité de vendre un actif dans le futur à un prix convenu à l’avance.
Acheter une option c’est acheter le droit de faire un choix en contrepartie du paiement d’une prime (le prix de l’option).

Sous-jacent : Un actif sous-jacent est un actif sur lequel porte une option ou un produit dérivé. Il peut être financier (actions, obligations, bons du Trésor, contrats à terme, devises, indices boursiers…) ou physique (matières premières agricoles, métaux précieux…).

Option européenne : une option européenne permet d’exercer l’option (achat/vente du sous-jacent) uniquement à la date d’échéance.

Option américaine : une option américaine permet d’exercer l’option (achat/vente du sous-jacent) jusqu’à la date d’échéance.

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Comprendre les contrats futures – Les produits financiers

Un Future est un engagement ferme d’acheter ou de vendre une quantité convenue d’un actif à un prix fixé à l’avance et à une date future convenue.

Un Future est un instrument financier dérivé de la catégorie des contrats à terme. Il est standardisé et coté sur un marché réglementé.
Les contrats à terme permettent de négocier l’achat ou la vente d’un actif  précis dans le futur à un prix convenu.

La valeur d’un contrat Future va dépendre de l’évolution du prix de l’actif sous-jacent, c’est un produit dérivé.
Les contrats Futures peuvent porter sur de nombreux sous-jacents : produits agricoles, matières premières, devises, indices boursiers etc.

Les contrats à terme ont toujours existé. Ils servaient par exemple aux producteurs agricole.

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Les avantages concurrentiels, un atout pour investir

Un avantage concurrentiel est ce qui permet à une entreprise de surpasser l’offre de ses concurrents.

Dans un marché sans avantage concurrentiel, les marges ne peuvent pas être maintenues durablement à des niveaux élevés.
Prenons pour exemple, une pizzeria « Chez Gino » qui ouvre dans une ville qui ne possède pas de pizzeria, elle pourra proposer des prix plus élevés car elle n’est pas soumise à une concurrence directe et que les clients préféreront payer quelques euros de plus, plutôt que de faire 50 kilomètres en voiture. La marge du pizzaïolo sera alors plus élevée que dans une autre ville car le coût des matières premières sera le même mais pas le prix de la pizza.
Cependant, ces marges élevées finiront par attirer d’autres pizzerias qui baisseront leurs prix pour attirer des clients. « Chez Gino » devra alors également baisser les prix et réduire sa marge pour conserver une clientèle.
C’est le principe de base de la libre concurrence.

Lorsqu’une entreprise possède un avantage concurrentiel, elle a davantage la possibilité d’augmenter ses prix et donc ses marges, cela peut créer une rente de situation.

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Le PER, un ratio boursier souvent mal utilisé

Le PER est certainement le ratio financier le plus utilisé en Bourse même s’il n’est pas toujours bien compris.

Le PER d’une action (Price Earning Ratio ou encore P/E) est le nombre de fois que le bénéfice par action est capitalisé dans le cours de l’action.

PER = Cours de l’action / Bénéfice Net Par Action = Capitalisation boursière / Bénéfice Net

Il sert surtout utilisé pour :

  • comparer le prix d’une société par rapport aux autres sociétés, de préférence dans le même secteur d’activité et de taille équivalente.
  • comparer le PER actuel d’une société à son PER historique pour évaluer si l’action est sous-valorisée ou survalorisée.

D’une manière générale, on peut dire que plus le PER est élevé, plus l’action de la société est considérée comme « chère ». Mais cette cherté doit être apprécier en fonction du secteur d’activité et de la taille de l’entreprise.

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Critique du livre Qui va payer la crise ? de François Lenglet

François Lenglet est l’un des chroniqueurs économiques les plus médiatisés car il explique simplement, à l’aide d’images, des situations et des concepts économiques qui paraissent complexes pour la majorité des personnes.

On retrouve cette force de vulgarisation dans le livre « Qui va payer la crise ? » qui traite la crise européenne.

« Qui va payer la crise ? » est un bon résumé de la chronologie du « sauvetage de l’euro » et de ses ratés : découverte de l’endettement de la Grèce, interventions du FMI et de la troïka, mesures d’austérités, allongement des durées de remboursement des obligations grecques, défaut partielle de la Grèce, création du FESF, du MES, interventions exceptionnelles de la BCE etc.

Le contexte et les enjeux de chaque décision des « sommets de la dernière chance » y sont expliqués et on comprend facilement pour quoi rien n’a marché puisque chaque décision avait un cran de retard sur la réalité.

On retrouve quelques références historiques croustillantes, comme le fait que se soit déjà la Grèce qui ait provoqué la fin de l’Union monétaire latine en (1865-1927).

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La Vente à Découvert (VAD) pour gagner sur la baisse des actions

Le comportement le plus intuitif pour un investisseur en Bourse est d’acheter une action pour la revendre à un prix plus élevé. Cette attitude fonctionne dans un marché haussier, l’actionnaire gagne de l’argent car il revend plus cher l’action qu’il a acheté.

Mais il est également possible d’inverser les étapes d’achat et de vente pour faire un bénéfice sur la baisse de l’action, c’est la Vente à découvert (VAD) ou Short Selling en anglais.

Schéma classique à l’achat : Un investisseur achète 10 actions Total à 35 €. 1 mois plus tard, le cours de l’action est à 40 €.

Si il revend ses 10 actions, il fait un bénéfice de nombre d’actions x (cours de vente – cours d’achat) = 10 x (40 – 35) = 50 € car le cours de l’action Total était en hausse.

Un investisseur anticipant une baisse de l’action Total de 35 € à 30 € peut faire exactement l’inverse.

Schéma de vente à découvert : L’investisseur vend 10 actions Total (qu’ils ne possèdent pas) à 35 €. 1 mois plus tard, le cours de l’action est à 30 €.
Il achète alors 10 actions Total, il fait alors un bénéfice de nombre d’actions x (cours de vente – cours d’achat) = 10 x (35 – 30) = 50 € car le cours de l’action Total était en baisse, comme il l’avait anticipé.

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Le fonctionnement d’un Swap – Les produits financiers

Un swap est un contrat d’échange périodique de flux financiers conclu entre deux parties, le plus souvent des banques ou des établissements financiers. Pour faire simple, 2 parties s’accordent pour échanger un actif sous-jacent.

Un swap est un produit dérivé dont le sous-jacent peut être un taux d’intérêt (le plus souvent), une devise, un panier d’actions, des matières premières ou encore un risque de crédit (Credit Default Swap, couramment appelé CDS).
Le swap d’actions (ou Equity Swap) est, entre autre, utilisé pour créer des trackers sur des indices boursiers étrangers éligible au PEA (voir l’article : Pourquoi des trackers non européens sont éligibles au PEA).

Le swap de taux d’intérêt est le contrat le plus courant, c’est un contrat d’échange de taux entre deux parties. Le taux peut être variable et c’est de là que vient l’intérêt d’un swap.

Il existe plusieurs formes de swaps de taux d’intérêt traditionnels :

  • Swap Standard (ou vanille) : Une entreprise emprunte à taux fixe, l’autre à taux variable
  • CIRS (Currency IRS) : Une entreprise emprunte à taux fixe dans une devise, l’autre emprunte à taux variable dans une autre devise
  • Swap Basis : Les 2 entreprises empruntes à taux variable dans une ou plusieurs devises et s’échangent les flux.
  • Swap de change : échange les intérêts et la valeur d’un sous-jacent dans une devise contre sa valeur dans une autre devise

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L’analyse financier – Les métiers de la finance

Le métier d’Analyse financier

L’analyste financier fournit des analyses et des recommandations sur des actions ou autre produits financiers, selon son domaine de spécialisation.

Son rôle est de conseiller les décideurs (traders, gestionnaires de portefeuille) sur l’achat ou la vente de titres en leur fournissant régulièrement des notes de synthèse.

L’analyste financier étudie les rapports annuels et les résultats des entreprises ainsi que la presse économique, il participe à des réunions internes avec le management des sociétés qu’il suit pour mieux comprendre la stratégie de développement d’un groupe.

Après avoir recueilli les informations nécessaire, il dresse un bilan complet de l’entreprise, il utilise de modèles financiers pour interpréter les chiffres et estimer la valorisation de l’entreprise par rapport aux entreprises concurrente. Il conclut finalement avec une recommandation d’achat, de vente ou neutre et un objectif de cours.

Les analyses financiers peuvent travailler sur de nombreux types de produits : actions, obligations, matières premières, devises etc.

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