L’exposition des fonds en euros à la dette grecque

La détention de dans les fonds euros des rend anxieux les détenteurs de ce type de contrat qui ont peur de perdre une part de leur capital.

Pour plus de détails sur le risque de perte, vous pouvez lire l’article Risque de perte sur l’assurance-vie et les fonds en euros ?.

Le tableau ci-dessous présente la part de la détenue par les principaux assureurs et présente dans les des assurances vie.
En pratique, les fonds en euros sont peu exposés à la dette souveraine de la avec une exposition allant de 0 % pour la plupart des fonds en euros à 2,5 % pour le .
De plus, le Assurances possède un (Participations pour Provisions aux Excédents) s’élevant à 4,2 milliards d’euros et lui permettant de faire face au total de la Grèce.

 

Part de la dette grecque dans la composition du fonds en euros

Rendement 2010 du fonds en euros

 Apcil

0 %

4,02 %

 AVIVA/Afer

0,2 %

3,52 %

 ASAC/Allianz

0 %

4 %

 AXA

0,17 %

3,3 à 4 %

 BNP Paribas
Cardif

0,5 %

3 à 3,25 %

 CNP Assurances

0,5 %

3,3 à 3,7 %

 Crédit Agricole
Assurances

2,5 %

3 % à 3,3 %

 MACSF

2 %

4,05 %

Source : Les échos

2 réflexions au sujet de « L’exposition des fonds en euros à la dette grecque »

  1. Bonjour
    J’ai une assurance vie monosupport échue dépassant les 1000.000 € . Or si on envisage le pire
    ce qui n’est pas impossible soi l’éffet domino . L’état a la posibilit de geler les assurances vie et
    autres épargne dans l’intéret de la nation ( ce scénatio est possible voir pubication Agora)
    Je n’ai plus aucune confiance aux banques qui bien sur ne peuvent pas faire autrement qu’éssayer de
    rasurer leurs clients . LE RISQUE EST REEL .
    Donc je vais retirer 90 % de mon assurance vie pour le placer en achat d’or ou physique .
    La situation est inédite personne ne peux prédire comment cela va se terminer , les riches ont déja pris leurs précautions il ne rest plus que la classe moyenne à pomper et ils ne vont pas se gener .
    Yves Longo

    1. Je ne suis pas un adepte des publications constamment alarmistes d’Agora/Money Week de Simone Wapler qui annonce la fin du monde tous les ans depuis 14 ans.
      C’est un peu comme les membres du forum bulle-immobilière qui annonce le grand krach de l’immobilier depuis 2003 … (l’immo parisien a fait +100 % pendant ce temps), on sait que ça finira par arriver et le jour où cela arrivera, on entendra des « on vous l’avez dit », « nous sommes des visionnaires », « nous étions les seuls à le dire » etc.
      L’important en bourse, ce n’est pas simplement l’intuition, c’est le timing car tout le monde peut dire « cela va baisser »/ »cela va monter ».

      C’est le fond de commerce de ces publications d’annoncer la fin du monde tous les mois car c’est beaucoup plus vendeur que de prédire une hausse de 10 % du CAC 40 sur l’année. Et ça permet de faire tout de même plus de 3 millions d’euros de Chiffre d’Affaires pour Agora.
      Certaines analyses peuvent toutefois être intéressantes même si cela reste dans le même registre qu’Oliver Delamarche (la vulgarité en moins).

      Le risque existe, il est plus important qu’il y a quelques années mais il n’est pas très important, il n’y a qu’a regarder la facilité qu’à la France à renouveler sa dette. La probabilité de faillite dans l’année pour un pays noté dans la catégorie A est de 0,17 % statistiquement.
      Le gel de l’épargne et des assurance-vie est encore une idée très racoleuse, cela n’a même pas été envisagé dans des pays comme la Grèce … et cette solution irait à l’encontre de la constitution française (donc très compliqué à appliquer). Un durcissement fiscale de l’assurance vie serait bien plus probable même si moins sensationnel.

      Placer 90 % de son épargne en or est par contre très risqué et va à l’encontre de tous les principes de diversification.
      J’ai souvent entendu l’argument « les riches ont déjà pris leurs précautions » de la part des fanas de l’or. En réalité, quiconque qui a de l’épargne (riches ou classe moyenne) se doit normalement de diversifier ses placements. Il est simplement vrai que les riches appliquent mieux cette règle que la majorité des français (vous y compris, vu la forte pondération de l’or dans votre allocation d’actif) et cela n’a rien à voir avec la crise des dettes souveraines.
      Contrairement à ce qu’avancent beaucoup de personnes, les « riches » (prenons les millionnaires) ont peu investi dans l’or.
      En réalité, l’allocation d’actifs des millionnaires se répartie comme ci-dessous (selon une étude du Financial Services de Cap Gemini) :
      – 39 % d’actions
      – 29 % d’obligations
      – 15 % d’immobilier
      – 11 % de cash
      – 8 % d’autres investissements (produits dérivés, hedge funds, matières premières (dont or))

      On est loin d’une valeur de prédilection des riches comme on peut le lire dans certains magazines.

      Pour moi, l’un des points importants est de diversifier son patrimoine (s’il est important) dans plusieurs devises pour le mettre à l’abris des événements macro-économiques et d’avoir une bonne répartition entre les actifs.

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